Grâce à de nombreux analystes, on a constaté que les femmes sont plus grandes de deux centimètres et elles ont pris deux kilos depuis ces trente dernières d’années.

Nous allons vous montrer que suivant les époques, la morphologie changeait radicalement.

L’Antiquité :

Par les drapés assez fins qu’elles portaient, on remarquait les formes du corps. Cependant, la poitrine n’est aucunement marquée. On était adeptes d’une silhouette androgyne. Les hanches sont aussi estompées.

femme dans l’antiquité

Au Moyen-âge :

La beauté féminine se traduit par être de larges épaules, une petite poitrine comme dans l’antiquité, une taille marquée, un ventre rebondi ainsi que des hanches étroites.

Femme au moyen-age

La Renaissance :

A Venise, il est dit que s’y trouve les plus belles femmes. Elles se doivent être blondes (en référence au blond vénitien), de teint très clair et pourvues de belles formes. Les artistes peintres mettaient à l’honneur les rondeurs sur leur tableau.

Femme vénitienne

Au XVIIème siècle :

On peut prendre exemple sur Madame de Montespan qui correspond exactement à la typologie de femme de ce siècle. Le corset ainsi que le panier donnaient une silhouette faussée. On marque beaucoup les hanches et les seins car ils sont des symboles de la maternité de la femme. Le ventre est lui aplati. La tendance est aux femmes rondes. Cela retranscrit un effet de prospérité.

Femme du XVIIème siècle

Le premier Empire :

On connaît tous les robes taille empire ou la taille est haute et marquée mettant l’accent sur la poitrine. La silhouette se doit donc d’être élancée.

Femme dans l’empire

Le XXème siècle :

Cette typologie de femme sera bouleversée par « la garçonne ». La femme du XXème (1920) s’amincit pour avoir une certaine androgynie. Les formes s’effacent sous les bandeaux. La poitrine est menue. On bande la poitrine pour qu’elles ne se remarquent pas. On parle même de morphologie tubulaire, les formes sont proscrites.

La garçonne

Pour les années 50, l’exemple le plus parlant est Marilyn Monroe. Les femmes pulpeuses s’affichent. La poitrine ne se cache plus.

marilyn

Dans les années 70, la fièvre hippie soulage les femmes de sous-vêtements trop contraignants.

En 1990, on revient aux poitrines avantageuses. A notre époque, nous avons la chance de voir se libérer les corps. La minceur est encore présente mais elle ne règne plus en maître.

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